Tableau numérique interactif

Déjà entendu parler du tableau numérique interactif? Il semble que cet outil remplacera le traditionnel tableau noir dans les salles de classe. Sa pérennité reste à prouver, mais je trouve c'est une bonne initiative pour inclure les tics dans l'éducation et la formation.

Rumantsch Grischun

Je crois je ne vous ai pas encore parlé de ma pratique d'enseignante de rumantsch grischun.... c'est la quatrième langue officielle de la suisse, parlé en Grisons. Et un module de romanche et même offert à la faculté des lettres de l'Unige; c'est là où je donne une heure de rumantsch grischun par semaine autant que monitrice. Si vous voulez savoir davantage sur cette langue, voici le lien de l'association lia rumantscha. Je parle de cela, car je viens de découvrir un jeu, qui s'appelle "la cumbinella" et qui existe apparement dans divers langues. Ce lien vous donne de plus amples informations sur ce jeu et la possibilité de lire le romanche.....essayez, c'est compréhensible!

Remerciements à mes lecteurs

Ce message est dédié à tous mes lecteurs, souvent silencieux. Je vous remercie de me suivre et je comprend tout à fait votre silence - je suis confronté au même problème "de ne pas savoir/ pouvoir commenter" lors de lecture de vos blogs.
Mon hypothèse que je n'écris pas totalement dans le vide s'est néanmoins confirmé ce matin dans le cours. Une fois de plus mon attitude positive (je croyais toujours en vous et j'étais certaine que cette écriture sert à quelque chose) m'a sauvé de ne pas tomber dans la dépression et je vais continuer cette voie non seulement dans le blog, mais aussi dans la vie de tous les jours.
Morale (valable pour moi en tous cas): Ce n'est pas parce que vous avez pas tous les jours de mes nouvelles - surtout si vous vous trouvez dans un endroit loin d'ici - que je ne pense pas à vous/ que vous ne m'êtes pas chers! Mais le quotidien ne laisse saouvent pas assez de temps de partager mes pensées et amours de manière formelle.

Des espaces pour apprendre

Une "Education Permanente" (revue suisse pour la formation continue) sur les espaes pour apprendre m'est tombé dans les mains. Sur ce thème il n'y a que peu d'études scientifiques, mais je trouve c'est un thème passionant. De plus en plus des séminaires sont organisés hors contexte, p.ex. séminaire pour des managers en montagnes, sortie dans la neige et construction d'un iglou - dans le prétexte du team-building. De l'autre côté on sait très bien que l'acquisition du savoir est fortement lié au contexte, j'ai déjà évoqué l'importance du contexte dans la notion de compétence. Alors pourquoi à tout prix sortir les apprenants de leur contexte pour la formation? J'ai mes doutes que cela soit scientifiquement fondé, mais ces offres de "teambilduing-, antistress-, management- workshops" se vendent bien. La formation n'est pas à l'abri d'un monde ou l'économie règne et malheureusement ce n'est pas toujours la qualité qui compte pour ceux qui décide d'une formation.....
Néanmoins le sujet des espaces pour apprendre est très intéressant, peut-être même pour mon mémoire... Et vous, où apprenez-vous? A la bibliothèque, à la maison, au café? et comment faites vous? Dans le silence absolue (moi par exemple), avec de la musique, devant la télé? Ceci amène aussi à un autre thème: les stratégies d'apprentissage et surtout les stratégies d'étudiants... cela est le thème d'un autre jour.

Les compétences

Des nombreux livres ont déjà été écrit sur la thème de la compétence, mais chaque auteur interprète ce concept différement. Et ceci est non seulement valable pour le monde scientifique des formateurs des adultes, mais qui n'a pas entendu parler de compétences, de "compétences clés/ transversales" ou "skills management" pour citer que quelques termes utilisés. Mais qu'est-ce que la compétence? A partir d'une discussion sur "la ou les compétences?" on s'est pris le temps et on a essayé de clarifier le concept. Voici le résultat en synthèse, car c'est un thème qui nous concerne tous, car le monde du travail nous confronte assez vite avec cette notion p.ex. dans un assessement center ou simplement parce qu'on vit dans une société ou l'apprentissage tout au long de la vie (life long learning) est indispensable.
Quelques citations d'auteur afin de fonder "notre" définition de la compétence.Le Boterf (1994) propose de concevoir une compétence comme la capacité de mobiliser un ensemble de ressources cognitives pour face à une situation complexe. La compétence ne réside pas dans les ressources (connaissance, capacité, etc.) à mobiliser mais dans la mobilisation même de ces ressources. La compétence est de l'ordre du " savoir mobiliser". Pour comprendre la nature d'une compétence, il faut une théorie de construction des compétences. Les travaux sur la "cognition située" (Brown, Collins & Duguid, 1989) reprennent et développent une idée clé déjà énoncé par Dewey (1938/ 1963): le sujet apprenant prend en compte le contexte (les outils disponibles dans la situation) dans lequel l'apprentissage se réalise. Dans cette optique, une compétence se construit toujours par un apprentissage "en situation", ce qui implique l'appropriation non seulement de savoir et de savoir-faire, mais aussi de modes d'interaction et d'outil valorisés dans le contexte en question.

Alors concretement après lectures de différentes définitions (il y en a, je vous assure), je retiens que la compétence est centrée sur l'individu et sur l'activité et la résolution de problème, qu'elle est contextualisée et qu'elle est composée de capacités diverses. Point clé à partir de cette définition me semble qu'il est difficile de penser des compétences transversales, car la compétence est liée à un contexte particulier. Ce message de la non-existence des compétences transversales est partagés par plusieurs auteurs (Montmollin, Malglaive, Michel etc..) mais peu présent dans les entreprises.
Au boulot, les formateurs!